Qu’est ce que la perte d’autonomie ou dépendance ?

8 % des Français âgés de 60 ans ou plus sont dépendants (1). Vieillissement de la population oblige, les personnes dépendantes sont de plus en plus nombreuses chaque année en France. Elles seront 20 millions en 2030 et près de 24 millions en 2060. Le nombre des plus de 85 ans passera de 1,4 million aujourd’hui à 5 millions en 2060.

L’âge moyen de perte d’autonomie est de 83 ans.

(1) : Données INSEE

Définition de la perte d’autonomie

La perte d’autonomie ou dépendance se définit par l’impossibilité pour une personne d'effectuer par elle-même certains actes de la vie courante, dans son environnement habituel.

Celle–ci peut survenir de façon brutale à la suite d’un accident, d’un choc psychologique (perte du conjoint), d’une maladie ou s’installer de façon progressive et entraîner un besoin d'aide.

Reconnaitre les premiers signes de la perte d’autonomie, troubles physiques ou psychiques, est très important afin de pouvoir mettre en place le plus tôt possible les mesures adaptées à la situation et au choix de la personne.

Les troubles physiques

Troubles de l’équilibre tels que des trébuchements ou chutes, des difficultés à se lever, une marche hésitante…, perte de poids, fatigue, baisse de l’activité physique…

Les troubles psychiques

Changement des habitudes alimentaires, diminution de l’hygiène, troubles de la mémoire, altérations de l’humeur (agressivité, apathie, tristesse…), isolement social….  

Ces signes permettent d'alerter l’entourage et amener la personne âgée à consulter son médecin traitant afin de procéder à une "évaluation globale" en vue de mettre en place les mesures adaptées sur le plan médical et social.

Les niveaux de dépendance

Pour définir le degré de dépendance d’une personne, la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressources) définit six niveaux de dépendance : de GIR 6 à GIR 1.  

En fonction de l’évaluation, la personne âgée est classée dans un groupe, appelé Groupe iso-ressources (Gir). Ils sont au nombre de 6.

  • Personne confinée au lit ou au fauteuil, dont les fonctions mentales sont gravement altérées ou qui nécessite une présence indispensable et continue d’intervenant. Personne en fin de vie.

  • Personne confinée au lit ou au fauteuil, dont les fonctions intellectuelles ne sont pas totalement altérées et dont l’état exige une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante. Personne dont les fonctions mentales sont altérées, mais qui est capable de se déplacer.

  • Personne ayant conservé son autonomie mentale, partiellement son autonomie locomotrice, mais qui a besoin quotidiennement et plusieurs fois par jour d’une aide pour les soins corporels.

  • Personne n’assumant pas seules ses transferts mais qui, une fois levée, peut se déplacer à l’intérieur de son logement. Elle doit aussi parfois être aidée pour la toilette et l’habillage. Personne n’ayant pas de problèmes locomoteurs mais qui doit être aidée pour les soins corporels et les repas.

  • Personne ayant seulement besoin d’une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage.

  • Personne encore autonome pour les actes essentiels de la vie courante.

Le coût de la Perte d’Autonomie

Être dépendant ou avoir un proche en perte d’autonomie et situation de dépendance coûte cher.

Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), publiée en juillet 2022 (2), permet d’estimer la participation des seniors aux dépenses liées à la dépendance, aussi bien à domicile  qu’en EHPAD, une fois les aides déduites, selon leur lieu de vie, leur niveau de dépendance et leurs ressources en 2019.

Ainsi, selon la DRESS, le reste à charge moyen des résidents EHPA, Ehpad et USLD serait de 1 957 euros par mois avant prise en compte de l’Aide Sociale à l’Hébergement. 

Une fois décomptés les bénéficiaires de l’ASH, il reste six résidents sur dix (61 %) dont le reste à charge est supérieur aux ressources « courantes ». Les principales options pour financer ce reste à charge deviennent alors la mobilisation de l’épargne ou du patrimoine, le financement par la famille ou le recours à l’Assurance Dépendance

Les aides financières

  • L'APA est destiné à fournir un soutien financier aux personnes en situation de dépendance ou de handicap afin de les aider à couvrir les coûts liés à leur aide à domicile ou à leur placement en établissement spécialisé.

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  • La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) propose un certain nombre de prestations visant à faciliter le financement du bien vieillir.

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  • L'aide sociale à l'hébergement (ASH) permet de prendre en charge tout ou partie des frais liés à l'hébergement d'une personne âgée en établissement ou chez un accueillant familial. Elle est versée par le département.

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Les personnes qui ont besoin d’aide dans leur vie quotidienne en raison de leur dépendance et leurs proches bénéficient d’aides pour faire face aux dépenses

Cependant avec l’avancée en âge de la population et la dégradation des finances publiques, l’État ne peut plus, seul, financer la solidarité. La solution complémentaire pouvant être l’assurance dépendance.

 

Avoir le soutien de ses proches

Il est important d’avoir le soutien de ses proches pour faire face à la perte d’autonomie. Aujourd’hui, on estime que 4,3 millions sont aidantes de personnes de plus de 60 ans et 4 millions sont aidantes de personnes de moins de 60 ans. Il s’agit le plus souvent de femmes (57 %), de personnes membres de la famille (79 % dont 44 % des conjoints), de personnes exerçant une activité professionnelle (47 %) ou étant retraitées (33 %)

Mais être aidant peut parfois être une lourd physiquement et mentalement. C’est pour cela que nos produits incluent une option “Repos de l’Aidant”.

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